Présentation du LUG de Strasbourg.

Structure du LUG

Il s'agit d'un regroupement informel d'utilisateurs de Linux et de logiciels libres. Il n'est pas composé exclusivement d'informaticiens. Tous les utilisateurs, quel que soit leur niveau ou leur formation, sont les bienvenus. Il n'est pas nécessaire de disposer de beaucoup de temps libre pour participer : chacun s'investit pour le logiciel libre dans la mesure de ses moyens. Le groupe compte quelques dizaines d'actifs et un peu plus de deux cents sympathisants abonnés à la liste de diffusion principale « linux ».

Ses objectifs sont multiples : faire connaître au plus grand nombre l'existence du logiciel libre (et du système Linux en particulier) et faciliter son implantation partout où il peut être utile, coordonner les efforts de différents programmeurs, organiser des manifestations (installations, formations et congrès), favoriser l'entraide entre les utilisateurs…

Le LUG fonctionne entièrement grâce au bénévolat. Chacun est libre de proposer des idées et de les mettre à exécution s'il pense que cela peut être utile. Grâce à la communication au sein du LUG (via des listes de diffusion et rencontres régulières), des « équipes de travail » peuvent se former facilement autour de projets spécifiques. Il n'y a pas d'adhésion au LUG. La participation au LUG n'implique pas d'obligations particulières et permet de se tenir informé des actions menées par les autres membres.

Parallèlement, il existe une association, formelle, de droit local, appelée LiLo (pour Linux Logistique). Ses effectifs sont réduits au minimum prévu par les statuts. Son but unique est de servir de partenaire pour les actions que le LUG, dénué d'existence juridique, ne peut accomplir seul. En particulier, son rôle dans l'organisation des Journées du Libre s'est limité à encaisser les chèques des parrains et à payer les frais occasionnés par une manifestation de cette ampleur. LiLo est aussi le propriétaire de la machine hébergeant les ressources informatiques du LUG de Strasbourg. Cette association en tant que telle ne fait rien ; elle est, au mieux, un outil du LUG.

Les ressources du LUG

Le LUG dispose de moyens minimaux, en raison de sa structure informelle. L'essentiel de son activité se prépare via Internet, sur strasbourg.linuxfr.org. Le serveur tux est hébergé sur le campus Osiris des universités de Strasbourg. Le LUG pourrait être amené à interrompre ce service en cas de force majeure ou si la présence de la machine s'avérait indésirable sur le réseau universitaire Osiris. Le LUG dispose pour sa communication de plusieurs listes de diffusion. Elles servent aussi bien à coordonner ses actions qu'à informer les abonnés des sorties de logiciels ou de documentations susceptibles de les intéresser. De plus, des listes annexes peuvent être créées pour des projets ponctuels, si besoin est.

La machine dispose aussi d'un serveur Web et peut héberger tous les projets en rapport avec Linux ou le logiciel libre (documentations, articles, programmes) menés par les membres du LUG. Tout affilié du LUG peut et est encouragé d'aider à la gestion du serveur web ainsi qu'à l'élaboration de pages (se reférer à la déontologie en vigueur).

Les réalisations du LUG

Le LUG s'est surtout fait connaître par l'organisation de deux manifestations d'une ampleur certaine, les « Journées du libre », qui ont attiré en 1998 et 1999 respectivement plus de 500 et 1500 visiteurs. La formule du congrès, alliant conférences et démonstrations de l'utilisation de Linux, semble avoir remporté un réel succès et pourrait être reconduite.

A côté de cela, au quotidien, le LUG tente de faciliter l'implantation du logiciel libre dans les écoles et chez les particuliers, au cours de journées de présentation liées à d'autres manifestations, comme à la Fête de la Science. Des journées d'installation/formation (dites Install-Party) sont quelquefois en préparation. Chacun peut y amener sa machine pour se faire installer Linux ou un Unix libre, et suivre une initiation aux fonctionnalités de base, pour avoir un aperçu de la puissance du système qu'il découvre.