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Ci-dessous une note écrite après la table ronde de la Rentré du libre,
que j'ai légèrement <i>modifiée pour l'actualiser</i>. (Je n'étais pas
derrière ma boîte au moment de la grande discussion, d'où le fait
qu'une petite centaine de messages m'est tombée dessus, impossible de
traiter tout ça.)<i><br>
<br>
Etant entendu qu'il faut distinguer, comme nous le disions hier :<br>
- un niveau opérationnel, les marchés que nous décrocherons avec nos
boîtes (d'autant mieux que nous communiquerons mieux), selon une
structuration qui ne regarde pas l'ensemble, mais les parties prenantes
;<br>
- un niveau où nous communiquerons, tous ensemble, qui est justement
l'objet de nos discussions</i> ;<br>
<b><br>
Objet :</b> mettre en place un organe de promotion du logiciel libre
et des entreprises qui travaillent sur ce secteur en Alsace<br>
<br>
<b>Positionnement :</b> <i>[la discussion du BarCamp n'a plus tourné
autour des thèmes de la Rentrée du libre, mais c'est pas inutile de le
rappeler]</i> éviter à tout prix d'aborder la question à
partir des clichés sur l'Alsace, ses prétendus retards ou sa prétendue
condition de victime. S'il y a quelque chose à retenir de l'histoire
économique de l'Alsace, c'est qu'avant les guerres, c'était
effectivement une sorte d'Eldorado et que ce n'était pas le fruit du
hasard : il y avait de la recherche avancée (Pasteur, Lebel <i>[tétravalence
du carbone]</i>...), des
entreprises industrielles variées et de pointe (textile, mécanique,
chimie, pétrole...), des infrastructures pour atteindre le marché
(routes, chemins de fer, voies navigables), des écoles (d'ingénieurs et
professionnelles), et d'une façon générale un niveau moyen de culture
technique et industrielle très élevé, ce qui est l'indice d'un souci
ancien de transmission des connaissances et savoir-faire et d'efforts
faits en conséquence. C'est là le point clé.<br>
<br>
Ainsi, il faut à mon avis <b>attaquer la question par le biais de la
diffusion d'une véritable "culture informatique"</b> opposée à
l'alliance du "mimétisme, du marché sans limites et de l'ignorance" qui
sont la norme dans le domaine de l'informatique (à part les pros, rares
sont ceux qui ont appris quelques chose sur ces questions autrement
qu'à la "vas-y comme j'te pousse"). "Mimétisme, marché sans limites et
ignorance" forment ensemble le cercle vicieux faisant tomber tout le
monde, tant les professionnels que les particuliers, les uns
entretenant les autres, dans l'escarcelle des "grands méchants" de
l'informatique propriétaire.<br>
<br>
<i>[Il faut donc construire cette image <br>
- de grande culture informatique, accessible et offerte à tout un
chacun ;<br>
- de grandes compétences ;<br>
- du caractère parfaitement opérationnel de nos solutions.<br>
C'est un travail de com, réfléchi et construit, déployé dans le temps]<br>
</i><br>
<b>Cibles :</b><br>
Entreprises<br>
Particuliers (les jeunes et les vieux)<br>
Ecoles<br>
Associations<br>
Institutionnels (CCI Strasbourg - Colmar - Mulhouse - Alsace,
collectivités, la Région Alsace (qui est chargée de question d'économie
et de formation), et d'organismes type ADIRA, DRIRE, Cogito...)<br>
<i></i><br>
<b>Actions :</b><br>
vulgarisation (éducation populaire)<br>
communication : électronique et papier<br>
Pôle de compétivité<br>
Evénement de promotions, salons<br>
<br>
<b>Structure :</b> syndicat (comme syndicat de communes, syndicat des
producteurs d'agrumes, etc.)<br>
<i><br>
[je rappelle ce que je disais hier sur les structures possibles :<br>
- statuts de sociétés // pas pertinent<br>
- loi de 1891 sur les syndicats (exemple AVA, association des
viticulteurs) // très peu pertinent<br>
- loi de 1975 sur les syndicats interprofessionnels (tous, vitis,
négociants, caves) // pas pertinent<br>
- loi de 1901 associations (type Alsace)<br>
- association de fait (statuts non déposés), ce qui n'empêche pas
d'avoir des statuts et de les respecter]<br>
</i><br>
<b>Nom :</b> en com ça se déciderait plutôt à la
fin, On pourra encore penser à une signature
(type : Think different)<br>
<i><br>
[Néanmoins, de mon point de vue j'aurais pris un nom (ou un acronyme) :<br>
1. qui ait une sonorité distincte de ce qu'on trouve par ailleurs (on
s'en souvient mieux)<br>
2. afin que la marque puisse être valable ailleurs qu'en Alsace (le nom
étant complété par un indice
"Alsace"). A terme, économiquement parlant, selon moi c'est quand même
à un organisme national qu'il faut penser, tout comme pour le pôle de
compétitivité.]<br>
</i><br>
<b>Charte :</b> <br>
Pour devenir membre => signature<br>
Elle contiendrait :<br>
- Partie concernant l'engagement des membres envers l'organisation
(=> respect de critères => possibilité d'exclusion, même si ça
peut gêner)<br>
- Partie sur les actions du syndicat (afin qu'un bureau ne se mette pas
un jour à faire tout et n'importe quoi, ce qui sèmerait la zizanie et
le discrédit sur l'organisation)<br>
- Partie sur le fonctionnement (il faudrait s'inspirer de syndicats
type producteurs d'agrumes)<br>
Le tout modifiable par une majorité très qualifiée en AG (75% par
exemple), pour que notre navire ne soit pas une barquasse qui change de
cap à chaque remous. <br>
<br>
<br>
Bien à vous<br>
<br>
François Bunner<br>
</body>
</html>