[lea] NumPat'06

Sven Luther sven.luther@::1
Sam 2 Déc 23:33:30 CET 2006


On Sat, Dec 02, 2006 at 09:52:12PM +0100, Denis wrote:
> Sven Luther a écrit :
> >>Je suis preneur de noms à l'EOST (Ecole et Observatoire des Sciences de 
> >>la Terre) ayant des compétences en GMT (si c'est bien le soft auquel je 
> >>pense ;-)
> >
> >Oui GMT, mais mon implication avec eux remonte a 96-98, ce qui fait un peu
> >loin pour des noms. Cependant, l'idée serait de vendre aux collectivités
> >qui defende la politique de numerisation, la mise en place d'une 
> >competence en
> >SIG et autre produit nécessaire a cette opération, au niveau local, en 
> >créant
> >une coopération entre les universitaires, qui ont déjà une experience de
> >longue date dans le sujet, des sociétés du libre interesse par le sujet, 
> >voir
> >avec l'appui d'organismes tel iconoval ou d'autres.
> 
> L'approche des universitaires est souvent très éloignée de celle des
> collectivités (commune, comcom, ... région). Non pas qu'une ou l'autre
> des approches soit mauvaise ou moins bonne l'une que l'autre.
> Simplement, ils ne sont pas sur le même plan (sans faire de jeu de
> mots). L'universitaire sera intéressé à la confection, l'amélioration
> d'outils qui sont des conséquences de méthodes scientifiques afin de
> démontrer le bien-fondé ou les limites de tel ou tel algorithme. La

Peut-être, mais ils pourait co-encadrer le projet, et n'oublie pas que l'une
des missions des universités est de former les étudiants à prendre une place dans
le monde du travail, et pas uniquement la recherche. Si je me souviens bien,
une autre mission est le transfert des connaissances issues de la recherche
vers le monde de l'entreprise, je ne me souviens plus de la quatrième mission
cependant.

> associant l'analyse scientifique et les besoins terre-à-terre des
> collectivités. La SSL2 qui réussira, en s'appuyant sur le réseau
> d'expertise composé de gens capables d'expliquer l'impact de la théorie
> des graphes planaires (y compris sémantiques) sur les SIG, de gens 

Et n'oublions pas que strasbourg abrite le LSIIT, qui est un laboratoire ayant
une predominance forte sur ces domaines, bien que plus orienté vers la
modélisation géometrique 3D (voir 4D).

> capables de détecter le potentiel de tel ou tel composant ou 
> application, de gens capables d'analyser les processus mise en oeuvre 
> lors d'une mise à jour d'une parcelle cadastrale, etc. Cette SSL2 aura 
> alors toutes ses chances pour se mettre en concurrence (code des marchés 
> publics oblige) avec d'autres "vrais professionnels".

Oui, reste a trouver les personnes pretes à ce lancer sur ce projet.

> L'investissement, non directement profitable pour une société isolée le 
> devient dès lors qu'on associe les différents composants d'un problème 
> à résoudre laissant à chacun sa part de gloire (comprendre 
> responsabilité ;-). Avec les bons ingrédients, nous n'avons pas encore 
> forcément la bonne recette pour autant. Iconoval peut être l'une de ces 
> recettes, why not ?

Iconoval, les labos universitaires liées au sciences de la terre et de la
géographie, eventuellement les écoles d'ingenieurs comme l'ENGES (pas sur
cependant), ainsi que le LSIIT, pouraient tous être partie prenante du projet.

Peut-être que l'une des missions de la structure à mettre en place pour ALSA,
pourait être la publication d'idées de business plan pour ceux qui
souhaiterais se lancer dans ces projets ? 

> Après tout, le Geoportail de l'IGN ne présente que des images au client 
> final, non ? Une image peut être interrogée sur ses composantes (pixel 
> X,Y).  Mapserver sert des .... images !!! Les Alains (ils se 
> reconnaîtront ;-) ont un tas de sable devant eux. A eux de décider s'ils 
> veulent en faire des châteaux.

Mmm.

> >Cela aurait le double avantage de créer des emplois, de créer une 
> >structure
> >locale detenant la compétence necessaire pour non seulement fournir le
> >logiciel, mais également la main d'oeuvre formatrice et assurant les 
> >services
> >sur ce sujett, tout en favorisant la visibilité des logiciels libres.
> 
> L'objectif n'est pas de créer une structure, mais de permettre au 
> secteur du logiciel libre de s'épanouir et de concurrencer l'"autre" 
> acteur, particulièrement sur certains secteurs porteurs (l'information 
> géographique en fait partie, c'est sûr).

Oui, enfin, structure -> truc qui va permettre de mettre en avant ce projet.
Cela peut être une nouvelle société, ou un groupement de société existantes,
ou autre chose ...

> >Cela pourait être une première action pour 
> >Alsace-Libre-Software-Alliance.
> >
> >>Mon analyse (suivant ce secteur depuis plusieurs années) :
> >
> >Très interessant, c'est exactement ce qu'il manquait. L'idéal serait de 
> >monter
> >une proposition d'étude de faisabilité (peut-être financer par la 
> >région ? Ou
> >peut-être le SEMIA), et d'essayer de voir si on peut pas travailler avec 
> >les
> >gens des transfert de compétence de lULP ? 
> 
> Etude de faisablilité ou étude de marché ?

Ouais, un truc quoi :)

> La faisabilité de quoi ?
> - d'un marché apparamment uniformisé des besoins des comcom en SIG ? -> 
> Joker
> - de processus métiers (gestion de voirie, de cimetière, numérisation du 
> cadastre) -> autant d'études que de métiers....
> - de l'assemblage de briques logicielles crées aux 4 coins de la planète 
> (la plupart compatibles avec les normes ISO) en vue de générer le mouton 
> à 5 pattes, celui-là même que tout le monde a désiré ardemment mais 
> dont personne ne veut plus ?
> J'ai bien peur que ni la Région, ni même SEMIA "n'achète" ce genre de 
> projet...

Peut-être, il faudra juste trouver ceux qui sauront le leur vendre.

> >C'est cela je pense la valeur ajouter pour les exterieurs de la structure 
> >que
> >l'on souhaite mettre en place, devenir l'endroit ou les gens viendront 
> >prendre
> >des renseignement, en disant, tient, on a ce projet, est-ce que ALSA a 
> >quelque
> >chose a apporter.
> 
> Je persiste à croire en un lieu|outil|espace de collaboration entre le 
> monde de la recherche, le monde de l'économique offreur de solutions, le 
> monde des besoins (collectivités, particuliers, etc.). Cela aura pour 
> base, la mutualisation des connaissances, pas forcément des 
> savoirs-faire ou des produits (ce serait un plus, mais pas une 
> obligation). Le plus important est que chacun apporte son angle de vue. 
> Après triangulation, le périmètre de recherche pour les SS2L ne peut que 
> s'en trouver réduit à une échelle exploitable et ainsi générer de la 
> nouvelle valeur.

Oui.

Amicalement,

Sven Luther


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