[Linux] Des FAI pas à une contradicitonprès
René Bastian
rbastian@::1
Ven 9 Fév 14:28:52 CET 2007
Le Vendredi 9 Février 2007 10:46, Guillaume a écrit :
> Quoting Guy Brand:
> > On 01 February at 20:19, Guillaume wrote:
> > > Pour les clients la structure est differente: on peut considerer
> >
> > qu'il y
> >
> > > a un cout par os, un cout relatif au nombre de version de l'os
> >
> > (windows
> >
> > > 2000, xp, mac os 9, X, ubuntu, redhat, suse, mandriva, ...), plus
> >
> > un
> >
> > > cout par appel.
> >
> > Curieux modèle. Ça sort d'où ? En quoi ces coûts sont-ils fixes ?
>
> De ma tete, mais je ne doit pas etre loin de la verite. Les couts fixes
> pour le support d'un OS sont (entre autres) la redaction de la
> documentation, l'integration d'un OS supplementaire dans l'application
> utilise pour le support, dans les menus telephoniques, formation de
> base, test de la chose avec quelques problemes courant, etc.
>
> Apres la separation entre version de l'OS, suppose un certain nombre de
> chose commune a l'OS, pour les versions il faut prendre en compte quels
> menus utilises, quels fichiers de config verifier, etc.
>
> Ces couts ne varie pas, et pour une distribution comme Ubuntu, du moment
> ou l'on ne demande pas au gens de savoir utiliser une ligne de commande
> et vi, il va falloir mettre a jour les documents et applications
> beaucoup plus frequement que pour Windows (une version tous les 6 mois
> contre une version tous les 4 ans).
>
> > > Le cout du support de linux est prohibitif, on peux discuter les
> >
> > sommes
> >
> > Commençons déjà par le modèle...
>
> Discutons donc :)
>
> Guillaume
À la première lecture, le propos de Guillaume me paraissait un exemple
de sophisme - ou une tentative de troll bien camouflée. Mais à y regarder
de près et en tenant compte des arguments qu'on lui oppose, il est plus
près du parler vrai que de son contraire.
La proportion des grands serveurs - et les FAI n'y échappent pas - utilisant
Linux semble être de l'ordre de 70 %, tandis que dans le domaine de
l'utilisation domestique et professionnelle des entreprises, la proportion
est de l'ordre de 1 à moins de 10 %.
Il y a bien des raisons à cela et ne pas les
examiner lucidement ne va rien améliorer.
Quelques raisons :
- les serveurs sont gérés en ligne de commande avec des commandes
qui ont l'air solide (du moins dans mon usage) ; les compétences
des sysadmins des serveurs ne sont pas celles que les distribs
requièrent (argumentation de Guillaume) [peu importe l'évaluation
algébrique]
- le petit monde linuxien s'obstine à préconiser des solutions GUI
dans une fausse diversité (argumentation de Guillaume) - donc ce
petit monde se met en port-à-faux avec ce que les FAI peuvent
fournir comme aide à l'installation
- la confusion permanente entre gratuit et source ouverte
- le mépris du Droit d'auteur : bien que Linux se place formellent
à l'abri du Droit d'auteur (licences GPL et autres), le monde linuxien
ne veut admettre que certains auteurs entendent protéger leur "produit"
contre la copie ; si l'auteur - en plein accord avec toute la smala :
éditeurs, distributeurs, etc - le souhaite, il est impératif de le
respecter [ceci n'a rien à voir avec l'installation subreptice de
mouchards sur le disque dur et autres violations de la liberté
individuelle]
Il en résulte que Linux n'a qu'une existence sociale très réduite
(du moins à Strasbg et alentours) :
où est l'officine (le bureau, le magasin, l'atelier) qu'on contacte pour
installer Linux et effctuer les connexions habituelles avec les périphériques
(modem, imprimante, scanner, ...) ?
Quant à moi, comme je ne compte pas changer je trouverai tjrs à Berlin et
pourquoi pas plus loin un fournisseur capable de me vendre un laptop avec un
Linux et avec les applis que je le souhaite, car, vraiment, je ne souhaite
pas renoncer à la ligne de commande :-)
--
René Bastian
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