[Linux] bilan des installations et compte-rendu

Jean Elchinger jeanelchinger@::1
Mar 10 Déc 05:02:44 CET 2013


Bonjour,

Je voudrais partager mon expérience. Pour ne pas utiliser une debian
stable avec des programmes qui datent ou bien une version testing avec
des problèmes de dépendances (cela peut arriver). Je suis parti sur une
installation de linux mint debian edition. Mais les bureaux utilisé
(Mate et Cinnamon) ne me convienne pas car je suis un grand fan de KDE.
Je viens de découvrir solydxk.com qui propose une debian basée sur xfce
ou kde avec des packs de mise à jour une fois par mois pour laisser le
temps à l'équipe de tester les dépendances et n'inclure que celles qui
ne "cassent" pas le système.


On 09/12/13 16:58, zirst@::1 wrote:
> Félicitation pour cette installation.
>
> Pour ce qui est des applications «vétustes» sous Debian. Ce n'est pas un
> vrai problème. Au du moins, Il y a pas mal de remèdes.
>
> Au préalable, une petite explication sur la stabilité des paquets. Elle a
> 3 saveurs : stable, testing et unstable. (il y a également expérimental,
> mais c'est un cas spécial). Elle concerne uniquement l'intégration dans le
> système et pas la qualité de ce qui est installés en lui même.
> Ceux dit «stables» sont figés («gelés») à une date T lorsque leur
> intégration dans le système est maîtrisée. Une fois le gel effectué, les
> mises-à-jour viennent uniquement corrigé des bugs. Ainsi, les logiciels
> sont vieux mais ont un long retour d'expérience qui a permis d'évincer la
> plupart (jamais 100%, comme pour tout) des bugs à la fois dans le logiciel
> et dans le paquet.
> Les «unstables» sont les plus proches de la dernière version produite par
> le développeur.
> Les «testings» sont les versions ayant vécues quelques jours (ou semaines)
> en unstable. Ainsi elles bénéficient d'un petit nombre de retour
> permettant de confirmer que l'intégration est à peu près bonne.
> Dans la plupart des cas, les utilisateurs normaux peuvent donc passer sur
> un système stable sans trop d'encombre.
> Par contre, les utilisateurs ayant un besoin critique d'éviter les bugs
> préfèrent la «garantie» qu'apporte un système stable. Par exemple, pour
> une entreprise, l'indisponibilité de son système de connexion LDAP et de
> partage de fichier peut avoir un coup important en fonction du temps de
> réparation.
>
> Sachant cela, le premier remède est de passer d'une distribution stable à
> testing. Pour faire cela, il suffit de remplacer «nom de version» par
> «testing» dans le fichier /etc/apt/sources.list (*) puis un apt-get update
> et enfin apt-get dist-upgrade.
>
> La deuxième solution est de passer en testing/unstable. À nouveau, il faut
> modifier le fichier /etc/apt/sources.list (*). Cette fois-ci, il faut
> laisser les lignes pour testing et ajouter des lignes similaires pour
> unstable. De plus, il faut également ajouter dans le fichier
> /etc/preferences (*) une configuration générale (**) pour éviter que le
> système ne passent entièrement en unstable et une configuration spécifique
> (***) pour les paquets qu'on veut avoir le plus à jour possible. On peut
> vérifier quel paquet sera installer grâce à la commande apt-cache policy. 
> On peut même «figé» la version d'un paquet pour ne pas qu'il se mette à
> jour.
>
> Pour ce qui est de l'occupation d'espace, je crois que c'est impossible
> qu'à paquets égaux ubuntu soit plus maigre que debian car ubuntu est une
> debian unstable + une éthique douteuse (mouchards ?) + un store commercial
> + unity.
>
> Oui, il faut choisir entre une interface gourmande en ressource (comme
> gnome, kde ou unity) et moins d'effets visuels et d'assistance graphique.
> Pour le fichier de 2Go, il y aura beaucoup de swapping.
>
> oui, on peut même faire un --set-selection
>
> Les interférences existent, mais on peut toujours rétablir l'aspect
> original même avec plusieurs DE et WM installés. Bon, bien sûr, ça prend
> du temps qu'on a pas forcément toujours…
>
> Par rapport à l'autre message :
> obligation d'écrire sur des bouts de papier : c'est malheureux, il faut
> vraiment se débarrasser d'unity au plus vite. Berk. Il parait que c'est
> simple pour les non-initiés. Je ne comprends pas comment ça peut l'être, à
> moins de n'utiliser que ce qui est fourni par défaut dans les icônes
> (explorateur de fichier, navigateur et libre office), ce qui est le cas
> d'une grande partie des utilisateurs d'ordi. Pour les autres …
>
> Pour la stabilité de la connexion, elle est peut lié à l'utilisation d'un
> driver non libre (par défaut, debian n'utilisent que des paquets main,
> respectant donc le contrat social debian (ce qui correspond à peu près à
> la vision du libre de la fsf)), voire carrément celle du driver pour
> windows (!!) avec ndiswrapper. À nouveau, il y a les mêmes solutions sans
> ubuntu.
>
> Une fois encore, félicitation pour cette avancée dans le monde merveilleux
> de gnu/linux.
>
> ps :
> (*) aujourd'hui, il est plutôt recommandé de créer de fichier individuel
> dans /etc/apt/sources.list.d/ et dans /etc/preferences.d/ pour donner du
> sens.
> (**) exemple de configuration par défaut dans /etc/preferences.d/default
> Package: *
> Pin: release a=testing
> Pin-Priority: 900
>
> Package: *
> Pin: release a=unstable
> Pin-Priority: 800
>
> (***) on pourrait également faire l'installation avec apt-get install -t
> unstable iceweasel
> exemple pour garder un iceweasel récent dans /etc/preferences.d/iceweasel
> Package: iceweasel
> Pin: release a=unstable
> Pin-Priority: 901
>
>> 2013.12.09
>>
>> Bonjour,
>>
>> merci de m'avoir aidé. Finalement j'ai une installation Ubuntu 13.04
>> malgré Unity, que je trouve toujours le plus moche de tous les
>> 'environnements' - mais, la finition a permis de ne faire apparaître
>> les mochetés que le temps d'un changement d'appli.
>>
>> Positif (par rapport à Debian):
>> - l'usage d'une touche suplémentaire,
>> - un Python qui n'a pas quatre trains de retard,
>> - une occupation économique de l'espace / (4 Go, au lieu de 5.4 Go pour
>> Debian),
>> - une installation rapide et sans bavures.
>> Négatif:
>> - une occupation effarante de la RAM : sans rien faire, Unity occupe
>> 2.8 Go sur 3.7 Go disponibles; qu'arrivera-t-il quand il faudra
>> jongler avec des fichiers de 2 Go ?
>>
>> Le conseil de Daniel Huhardeaux : '# dpkg --get-selections' est très
>> efficace; il suffit de ne pas l'utiliser brutalement pour retrouver les
>> pantoufles au bon endroit.
>>
>> Zirst m'avait incité à essayer d'autres WM et DE: c'est un bon conseil,
>> sachant qu'à la fin il faudra choisir et installer ce qu'on a choisi à
>> partir de zéro. Les empilements successifs ont, à mon avis, interféré
>> de sorte qu'à la fin chaque DE semblait avoir emprunté les fringues
>> de l'autre. Mais si TWM acceptait le focus de la souris en tout point de
>> la surface de la fenêtre (et non seulement sur la barre), je l'aurais
>> gardé.
>>
>> Pour revenir à Unity: si tout l'avantage consiste à le connaître, pour
>> le faire disparaître dans les coulisses, c'est un piètre résultat.
>>
>> RB
>>
>> --
>> René Bastian
>> www.pythoneon.org
>>


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