[Linux] bilan des installations et compte-rendu

[zirst@::1]

> Fondamentalement tu as raison. Mais comme nous n'avons pas le temps de
> nous mettre tous la mécanique auto, la comptabilité locale,
> l'administration système, la littérature comparée, l'esperanto,
> l'éducation des gamins, l'isolation de nos maisons, le soutient au Tiers
> ou Quart Monde, nous choisissons chacun nos combats et tant qu'il ne
> s'agit pas de s'abrutir devant TF1, moi je respecte et je fais avec.
>
J'ai oublié, la différence entre l'ordi et ces exemples, est que c'est le
nouveau medium du savoir (qu'on le regrette ou qu'on l'applaudisse). Bien
que chacun de ces exemples (et je sais que la liste n'est pas exhaustive)
soient des choses importantes, ce n'est pas de ça dont va dépendre tout le
reste. Par contre, si on biaise ton accès à la connaissance…

> Problème de mentalité, pas de système. Mon père a "peur de casser" sur
> un un Windows. Mon fil, lui, osera, quel que soit le système.
>
Totalement ! C'est vrai que si la mentalité changeait, ubuntu et canonical
ne seraient pas des soucis. Mais on en est loin. Pour ton fils, je ne
serais pas aussi confiant. Puisqu'autant, il ose tout casser, autant les
jeunes plébiscitent les littles brothers (fb, appel & co) qui nous mènent
vers un monde merveilleux aussi.
>
> Et un
> système se comprend mieux quand il marche !!
>
oui, mais alors il faut casser volontairement pour voir ce qui se passe.
Mais comment on casse un truc noob-proof quand on est noob ?
>
> Ça ne fonctionne d'ailleurs pas autrement que que dans le reste du
> monde depuis qu'on peut s'en souvenir, mais là-bas il faut plus de
> sang et de larmes pour que ça évolue et les instants durent parfois
> des siècles. La révolte, elle, est toujours instantanée même si elle
> peut rester longtemps latente ou même insue.
>
Oui, mais la révolte n'apporte pas ce pourquoi les gens se sont insurgés.
Beaucoup gens voient en la révolte un ultime recours, alors que souvent,
un truc encore pire remplace le truc inacceptable qui nous a poussé à
cette extrémité (monarchie ->1789 -> Terreur et seulement 90 ans plus tard
la république). Je préfère nettement la voie de la réforme, mais tout le
monde doit y mettre du sien.