[lea] NumPat'06
Denis
dhelfer@::1
Sam 2 Déc 16:58:34 CET 2006
Sébastien HEITZMANN a écrit :
>>> Il y a un marché de la numérisation (plans cadastraux, plans techniques,
>>> dossiers papiers, commandes, BL, facture , livres, son, vidéo, oeuvres d'arts,
>>> monuments, pièces mécaniques...) avec des acteurs locaux, par exemple l'ADEC et
>>> la numérisation du livre foncier.
>>>
>>> 1) Il y a une volonté régionale d'aider les mairies à numériser les plans et les
>>> réseaux (France télécom, GDF, EDF, ...) sur le périmètre communal.
non, politique départementale
>>>
>>> Cette numérisation des plans, entraine un phénomène d'achat de SIG touchant
>>> toutes les mairies.
non, c'est la constitution de données géographiques qui motive l'achat
de SIG. La numérisation n'est qu'un moyen et une étape.
>>>
>>> 2) Suite à une question "qu'en est-il de l'OpenSource"
>>>
>
> A ce propos, je me suis penché récement sur la question des SIG libre.
> Il y'a en effet pas mal d'outil existant en logiciel libre dont le plus
> connus est sans doute GRASS. GRASS est selon moi encore réservé à un
> public "avertis". Y'a pas mal de ligne de commande, c'est un peu
> cryptique. Il y'a aussi dans le domaine des base de données géographique
> PostGis qui est plutot bien implenté. Un module géographique est prévu
> pour mysql.
> Dans le domaine des interfaces il faut distinguer l'affichage des cartes
> de leur édition. En affichage il y'a pas mal de projet autour de
> Mapserver ( génération de carte vecto ou raster a partir d'une base ).
> Il y'a plétore de projet dérivé de ca.
> Dans le domaine de l'édition des cartes, on trouve QGis notemment sur
> plateforme Eclipse. Mais pas encore tout à fait au point. Y'a également
> un jolis projet en XUL mais en cours de dev.
>
> Bref, pour résumer, c'est pas les outils qui manque et je pense qu'il
> y'a un marché dans le domaine. Les formats sont assez ouvert et standard
> ( notement les Shapefiles ). Des librairies de conversions existent pour
> la plupart des formats proprio.
> Donc y'a effectivement une bonne carte à jouer pour le libre dans ce
> domaine. C'est trés technique et necessite de bonne connaissance en
> géomatique ( projection, systeme de coordonnée, etc... ). Les
> problématiques sont très diverses ( stockage, analyse, affichage,
> positionnement, requête ) et il n'y a pas de plateforme intégrée encore.
> Il ne faut pas oublier la saisie des données qui reste un travail manuel
> qui peux représenter une tres grosse partie du budget ( numériser
> vectoriellement des cartes bitmap demande un cliqueur fou ).
>
> Voilà pour ma petite analyse.
et je continue la mienne :
Il n'y a pas de marché pour les outils, mais pour les services. Le
client final s'en fout de savoir si c'est PostGIS ou Oracle Spatial, si
c'est Mapserver ou ArcIMS qui stocke et affiche. Le client ne voit que
le frontal (c'est çà l'outil ?) qui va lui permettre de gérer ses
différents métiers (préoccupations) : gestion du POS/PLU, aménagement de
voirie,
Le frontal sera dans le navigateur (c'est mon avis) et l'architecture
3-tiers : stockage-logique métier-affichage. Si un projet souple
(extensible, modulable) open source de cet envergure dans le domaine de
la géomatique émerge, je veux bien y participer. Comme dit dans un post
précédent, Camp2camp est en train de tracer une certaine voie, ce n'est
pas la seule, mais elle démontre qu'on peut tenir des discours et faire
des propositions alternatifs face aux "vrais professionnels".
les SS2L qui veulent s'aventurer sur ce marché peuvent mettre en arrière
le fait d'utiliser des briques logiciels libres mais doivent mettre en
avant le fait que tel composant peut être changé par tel autre sans
remettre en cause l'ensemble de l'application proposée. Leur plus value
résidera dans leur capacité à comprendre les besoins réels du client, à
s'adapter à ceux-ci et à dégager des marges sur les briques pour mieux
investir que les logiques métier et la pérennité de la prestation proposée.
Personnellement, je verrais bien toute application géomatique légère
sous forme de web-service sur un client léger. Si en plus, ces
web-services se standardisent, on gagnera encore plus de temps sur le
développement des applis.
On me souffle dans mon oreillette que c'est en cours ; WFS, WMS, etc.
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Denis
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