[Linux] …de l'importance de l'interface graphique (KDE vs Win vs Mac)
Christophe Courtois
christophe@::1
Ven 9 Déc 15:20:18 CET 2011
Le 08/12/11 23:24, Cyril Chaboisseau a écrit :
>> À double tranchant, ça. C'est la différence entre l'outil très
>> flexible d'une personne attentive et formée, et l'outil moins
>> puissant mais plus sûr pour les gens moins formés ou moins attentifs
> tu veux dire des personnes "mono-tâche" !! ;-)
On l'est tous ! Le multitâche est une foutaise. Après, si tu peux
optimiser ton "flux de travail" grâce à quelques gadgets comme ceux de
KDE, tant mieux. j'aurais la tendance inverse, celle de me forcer à
rester sur une tâche pour la finir.
>> (on sélectionne une fenêtre et tout ce qu'on fait ne concerne que
>> celle-là).
> oui mais même dans une fenêtre unique en plein écran, tu as encore 3
> voire 4 sous-fenêtres qui affichent chacun des infos différentes
> (regarde n'importe quel lecteur de mail qui est l'exemple le plus
> frappant de cette subdivision en sous unités)
Qui ne se recouvrent pas.
>> De plus, ça sous-entend une multiplicité de fenêtres qui n'étaient
>> pas du tout à la mode à l'époque où le Mac et Windows ont implémenté
>> leurs paradigmes (Mac 1984 : UNE appli à la fois, je crois bien).
> sauf que depuis les écrans se sont largement agrandis (que ça soit dans
> la définition mais aussi dans le rapport) et les fenêtre affichent plus
> de choses
Et je peux avoir plusieurs écrans (ça c'est super !).
> rien que pour l'exemple du navigateur, ça ne sert quasi jamais de
> l'avoir en plein écran du fait que beaucoup de sites ont des marges
> énorme pour imiter la mise en page des journaux
Je ne suis pas très original, mais un format 16/9 pour un écran de
travail est débile. Surtout en gardant la barre des tâches en bas.
> mon écran 16/9e qui affiche une définition de 1920x1200 me permet
> justement d'avoir au moins 2 fenêtres côté à côte ou bien 1 seul avec
> sub-division
Au boulot aussi ?
Un de mes clients étaient encore au cathodique il n'y a pas longtemps
(selon où vous habitez, c'était une rentabilisation de vos impôts). Je
passe la moitié de mon temps sur un 15" de portable.
> sous Win, ce cas de figure peut s'avérer moins courant mais il m'arrive
> aussi de me servir de cette fonctionnalité pour ouvrir un lien (y
> compris cliquable) pour l'ouvrir dans un autre navigateur que celui par
> défaut
> là encore tu pourras me rétorquer que c'est un truc de geek alors que ça
> peut aussi tout simplement être une facilité pour un développeur web
On n'est pas pour autant dans le grand public/informatique bureautique
classique.
> bon, j'avoue j'ai un amour du clavier qui me fait dire que la souris est
> un objet bizarre trop loin de mes mains pour qu'elles puissent daigner
> aller la caresser si j'en n'ai pas une nécessité impérieuse
Les raccourcis claviers sont sous-estimés.
...Mais ce sont des raccourcis, il est hors de question qu'ils se
résument parfois à la seule interface comme ce semble être le cas das
Unity.
>>> Je vais donner un exemple concret :
>>> combien de fois j'ai été pénalisé par le fait que sous Windows j'avais
>>> une boite d'alerte qui m'affichait une erreur mais j'étais incapable de
>>> copier/coller à la souris ledit message (et surtout le code d'erreur)
>>> menant à du travail inutile/fastidieux et un risque d'erreurs
>> Ben tu fais pas comme tout le monde une copie écran copiée-collée
>> dans un word ? :o)
> beurk !
> et puis passer l'OCR dessus tant qu'on y est !!
> ;-)
Avec interogation directe de google qui est le seul à connaître les
réponses aux messages d'erreur.
>> À l'inverse je reprocherais un peu à KDE la même chose qu'à Seven :
>> trop de choses qui miroitent, qui bougent, qui doivent être
>> vues/lues.
> c'est vrai que KDE a répondu à une certaine catégorie de geeks en
> montrant qu'il était aussi possible d'inclure des effets spéciaux
> mais à la différence de Seven, c'est que dans la configuration du
> système, le tout premier sous-menu (effet de bureau) permet de
> désactiver la totalité de ces effets en 1 seul clic
Yep. Débrayable, ça c'est bien. Cela dit, j'ai souvent le sentiment que
la démoniaque flexibilité de KDE se payait avec une stabilité relative.
Une des raisons pour lesquelles je suis devenu un peu conservateur :
hors des défauts la proportion de lever un bug monte en flèche (et au
boulot avec certains logiciels ça devient une règle !!!)
> donc c'est débrayable avec une simplicité enfantine pour ceux qui
> n'auraient pas la bête de course achetée il y a moins d'un an
N'exagérons pas, ça tourne raisonnablement sur mon Core Duo de 2006.
>> Par contre KDE a un atout majeur (absent ailleurs sinon,
>> détrompez-moi sinon) : la customisation des raccourcis clavier ! Je
>> peux harmoniser ce que je veux, et en rajotuer sur ce qui n'est pas
>> prévu. Super.
> dans le genre truc de geek !!
> :-P
Même pas, il s'agit d'accélérer le flux de travail. Une secrétaire
formée à l'ancienne les mains sur le clavier comprend parfaitement ça.
>>> je ne sais pas comment le Mac s'en sort dans tout ça,...
>> C'est la
>> philosophie Apple du package prêt à l'emploi, léché mais hors de
>> question de changer ce qui va pas.
> oui, une belle prison dorée
Non, suffit de ne pas fermer la porte. Si le mac meure, ça m'embêterait
pour quelques applis, mon gamin râlerait pour un jeu (et retournerait à
Battle for Wesnoth), ma femme se ferait à Openoffice (avec toute la
palanquée de problèmes de conversion de ses anciens cours...), mais je
peux revenir à Linux.
--
Christophe Courtois
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