[Linux] De la liberté des oeuvres (ex:Re: bilan des installations et compte-rendu)

Serge Schmitt sersch@::1
Ven 20 Déc 06:43:40 CET 2013


Le 19/12/2013, zirst@::1<zirst@::1> a écrit :

> a et b sont deux propositions, n'importe lesquelles. Par
> «->» signifie «implique»

De mon temps on écrivait ça =>.

> Donc en français ça donne : a implique b est différent de b implique a

Ça c'est une évidence ! ;-) J'aurais plutôt écrit a->b !-> b->a.

> (informatique) les possibilités sont énormes, encore faut-il se donner les
> moyens d'en
> profiter, donc s'éduquer. Ah tiens !

Ben oui ben non : c'est une question de motivation avant tout. Si on
en a envie, alors on se forme sans même y penser.

Question de sémantique il serait bien de ne pas user éducation à la
place d'instruction. L'éducation a pour but la transmission des
valeurs de la société dans laquelle on vit, l'instruction a trait à
l'accumulation du savoir.

> Oui, d'où l'importance de la connaissance !

Je ne sais plus qui a dit : savoir c'est pouvoir. Il y a longtemps. Un
anarchiste libertaire je crois. Les militaires qui pratiquent le
renseignement pensent de même. Tous les apprentis big brothers aussi.

L'idée, exacte à mes yeux, se heurte à un certain nombre d'écueils.
Voir mon autre message de cette nuit.

> (mathématiques)

Ta as posé quelque part la question de l'appartenance des
mathématiques au monde réel.

Les maths font partie du domaine virtuel (comme quoi c'est pas
nouveau). C'est la conséquence de leur nature hypothético-déductive.
Ici on est dans la démiurgie totale : on décrète des postulats et on
essaye d'en déduire tout ce qui est possible.

Leur apparence de réalité vient du fait que beaucoup de postulats sont
inspirés, volontairement ou non, par ce que l'on trouve IRL. La
géométrie euclidienne en est l'exemple le plus parlant car elle est
parfaitement conforme à l'acuité de la perception du monde à l'époque.

Serge


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