[Linux] [bruit et radotage] Re: problème de connexion Numéricable - dérive vers la durabilité des CD

Christophe Courtois christophe@::1
Dim 27 Juil 12:39:19 CEST 2014


Salut,

Le 20/07/14 21:43, Steve Schnepp a écrit :
> 2014-07-20 20:01 GMT+02:00 Christophe Courtois <christophe@::1>:
>> Oh, ça alimentait les conversations des AAM de l'époque.
> Tiens, je viens de redécouvrir que je suis toujours abonné à cette
> liste, et qu'il y a toujours du trafic.

C'est pas comme si elle n'émettait pas encore ponctuellement.

> Tout le problème des filtres automatiques.

La liste linux, tombée dans les spams ? <soupir>

>> Dommage que les archives de la liste aient disparu du web, ne restent que
>> les miennes.
> Oui, j'ai récemment fait l'acquisition d'un NAS, et j'entreprend d'y
> sauvegarder mes montagnes de CD et autres DVD. Et on se rend compte
> que 20 ans, c'est souvent plus que la durée de vie d'un CD-R bien
> entreposé (frais, étanche à l'air et la lumière).

Les CDs gravés sont la dernière chose à utiliser pour des archives. Je 
ne crois plus aux sauvegardes que l'on laisse des années dans un coin (à 
part le gravé sur plaque de granit lisible à l'œil nu, mais la densité 
d'information est faible). Cela dit, je n'ai pas fini de ripper ma 
collection de 20 ans de CD...

Mes sauvegardes se font sur des disque durs, et sont donc rafraîchies 
régulièrement. Externaliser une partie de mon patrimoine numérique vers 
des supports morts est une garantie de le perdre à long terme.

Tout ça ne fonctionne que parce que les données anciennes (texte, 
musique...) ont une volumétrie énorme par rapport aux récentes (vidéo, 
machines virtuelles) et que la taille des DD suit...

Les sauvegardes croisées sont un autre moyen. Je rêve toujours d'un 
service communautaire de sauvegardes croisées distribuées, où chacun 
consacrerait la place libre de son DD à des bouts de sauvegardes des 
autres contributeurs, le tout crypté et fragmenté bien sûr. Je ne suis 
pas capable de calculer à partir de quelle redondance on serait certain 
de récupérer ses backups en cas d'annihilation atomique du continent.

 >De même l'ensemble
> des URLs de l'époque ne fonctionne plus non plus....

Même sur archive.org ? Mon site n'a pas 20 ans, mais des versions de 
1997 sont encore accessibles grâce à lui. (Mon dieu, que ça pique les 
yeux !)

> Je me suis rendu compte qu'on s'approche vraiment de l'age sombre
> digital, et je commence à m'intéresser à des techniques pour conserver
> de l'information pendant des dizaines de milliers d'années..

Des tablettes sumériennes ou hittites de 3 ou 4000 ans sont le seul 
reste de leur civilisation : elles ont été cuites puis ensevelies dans 
l'incendie qui a signé la fin de leur empire.
Il y a une leçon.

 > En fait, il y a quand même de grosses disparités entre les marques.

Le plus sûr ? Une imprimante 3D sur la Lune ou Mars, imprimant sur des 
tablettes en pierre indestructible lisibles à l’oeil nu tout ce qu'on 
lui enverra par Internet. Manutention par robots bien sûr. Restauration 
des données par scan des tablettes. Backups de second niveau en 
satellisant en orbite lointaine autour du soleil lesdites tablettes 
(avec relecteur et transmetteur intégré).
Je n'ai pas calculé si le roc une planète suffirait pour le volume de 
données à sauvegarder de cette manière.

>> http://coindeweb.net/
> Oh, mais ça fleure bon les années 90... Un peu comme mes trouvailles sur CD :-)

Ça dépend, y a des morceaux du XXIè siècle. Mais il est vrai que ma 
maîtrise du HTML n'a pas évolué depuis l'an 2000  :o)



-- 
Christophe Courtois
http://coindeweb.net/


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